Le moins que l’on puisse dire à propos d’Humberto Zorrita Soto, c’est qu’il a bien roulé sa bosse. Passé pro à 17 ans, il a disputé 64 combats (54 victoires – dont 32 KOs -, 7 défaites et 2 nuls) en 13 ans de carrière chez les pros.
Si le Mexicain de 30 ans est unanimement reconnu comme un brillant technicien, on l’accusait néanmoins de choisir précautionneusement ses adversaires. Jusqu’à samedi soir.
En venant à bout d’Urbano Antillon (28 victoires et désormais 2 défaites) en 12 rounds d’une magnifique intensité, celui que l’on surnomme « petit renard » au pays a fait taire les critiques et conservé sa ceinture WBC des Légers.
Opposé à un challenger en parfaite condition et déterminé à lui rentrer dans le lard, Soto a offert un véritable récital : déplacements, pas de côté, combinaisons et pluie d’uppercut, les spectateurs californiens du Honda Center d’Anaheim en ont eu pour leur argent.
Pour sa prochaine sortie, Humberto Soto devrait affronter Brandon Rios (26 victoires dont 19 KOs, 1 nul), l’un des jeunes les plus prometteurs de la catégorie, qui marche comme Urbano Antillon sur ses adversaires mais dispose d’une force de frappe supérieure.
De son côté, Saul Canelo Alvarez (35 victoires dont 26 KOs, 1 nul) a ajouté un nouveau scalp de vétéran à sa collection. Le public de Veracruz a vu son chouchou largement dominer l’expérimenté Lovemore N’Dou (48-12-2). Pendant 12 rounds, la panthère noire australienne a fait honneur à sa réputation : jamais stoppé, il a encaissé sans broncher toutes les accélérations du Mexicain.
La suite dans quelques mois…
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