Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

J’ai longtemps cru au mythe du boxeur enragé, cette image d’Epinal naturellement associée à la violence déployée par les pugilistes sur le quadrilatère. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Mike Tyson en est la caricature la plus aboutie, tant par ses frasques extra-sportives que par la façon dont il anéantissait moralement et physiquement ses rivaux.

Malgré tout, c’est ce même Iron Mike qui m’a délivré du préjugé. Comme un écho au « all is entertainment » du mythique Jake la Motta, il confiait, après une défaite contre Lennox Lewis, le 8 juin 2002 :

« Nous, boxeurs, sommes tous amis, nous nous respectons mais nous sommes des mercenaires »

Des mercenaires qui vendent ou font vendre en nous servant la même ritournelle de l’affrontement du Bien et du Mal. Or, c’est bien souvent le « bad boy » qui marque les esprits, renforçant encore un peu plus l’image du boxeur asocial mangeur d’enfants.

Rien de plus efficace pourtant qu’un boxeur avec la banane. Point de parasites, simplement un homme heureux de faire ce qu’il fait. C’est le jeune Tyson, celui de Cus d’Amato

NZ

Sus au mythe du boxeur mangeur d’enfants