La boxe appartient à ceux qui se lèvent tôt… Ou à ceux qui ne se couchent pas. Ce matin, hanté par le souvenir de mes assoupissements malvenus devant Mayweather–Maidana II, expérience traumatique d’after party, j’ai tout misé sur un réveil aux aurores.
Mon collègue du Ring & la Plume se fera une joie de témoigner en ma faveur. Un peu inquiet, il a pourtant vu débarquer bibi à 4h45 pétantes, frais comme un gardon dans son uniforme jogging et t-shirt blanc (seuls les vrais savent !).
Le jeu en valait-il la chandelle ? Of course puisque chaque performance de Papy Hopkins, 49 piges dont 26 sur le ring, est un précieux remède à l’angoisse du temps qui passe.
Manque de bol, ce matin, Sergey Kovalev – 18 ans de moins que l’Américain – a sifflé la fin de la récré. Un combat tout en maîtrise qui aura vu le Russe ébranler son adversaire à plusieurs reprises. Au tapis sur une droite dès le premier round, Hopkins a pris plus de coups pendant ces 12 reprises que lors de ses douze dernières années de carrière.
Revenons à nos moutons. Oui, des trésors d’ingéniosité ont bien été déployés dans l’affaire. Le combat a commencé hier, au Pure Malt, devant cet ancien boxeur de Sonny Bill Williams, avec une première pinte ingérée à 15h45. Puis une seconde. Puis un petit digestif maison. La dose de féculents à 19h et une extinction des feux à 21h30. Carré.
À 4h réveil en douceur. Plus qu’à traverser Paris (20ème -> 13ème en 10 minutes, prends ça Olivier Jacque), à sonner chez le collègue du Ring et à décapsuler la première de la journée.
Une affaire rondement menée. Comme Sergey.
NZ