Entre réalité et fiction, Lionel Froissart raconte l’histoire de douze naufragés de la boxe. Douze comme les douze rounds d’un combat perdu d’avance. Extraits.
Quelques heures après une cruelle défaite contre Aaron Pryor, Alexis Arguello raccroche les gants et constate, résigné :
On ne peut pas quitter ce sport sans s’être fait botter le cul une ou deux fois au cours de sa carrière.
Entre Miami et Saint Denis, entre la schnouffe et les rings, Lionel Froissart raconte les doutes de Christophe Tiozzo, le champion français du début des années 90.
Parfois Christophe se dit que la boxe c’est vraiment un truc de lopette : sauter à la corde, se regarder faire des jolis gestes dans une glace et surveiller son poids comme une gonzesse.
Et une petite dernière pour Don King, qui, une fois n’est pas coutume, ne l’a pas volé…
En dehors d’être un prestidigitateur, King a toujours porté des vestes immondes mais parfaitement réversibles.
A lire !
NZ