Le 12 juin, le légendaire Julio Cesar Chavez sera intronisé au Hall of Fame, le panthéon de la boxe mondiale. Samedi, c’est son fils qui tentera d’embrasser le destin paternel en combattant pour son premier titre de champion du monde. Destins croisés.
Ils portent le même nom, mais un monde les sépare. En 25 ans de carrière, dont 14 d’invincibilité, Julio Cesar Chavez Senior s’est forgée une réputation qui dépasse les frontières du Mexique. Avec 113 combats professionnels, 107 succès dont 89 par K.O, six courronnes mondiales… la liste de ses faits d’armes est aussi longue que celle des escroqueries de Don King. Et dans le coeur des fans, son héritier n’a pas encore inscrit ses lettres de noblesse.
« C’est surtout parce qu’il n’a fait aucune carrière amateur, comme De la Hoya ou les autres boxeurs mexicains, confie un ancien participant du célèbre tournoi des Guantes de Oro. Et puis, chez les professionnels, il a boxé contre la lie des combattants mexicains, des chauffeurs de taxi obèses et j’en passe. »