N’en déplaise aux puristes, je ne suis pas l’homme d’un seul sport. J’ai d’abord donné dans les boules. La petite blanche. Puis le ballon rond (<- Felix et JC, cliquez pour l’amour de D10S). Et la boxe enfin.
Un entraînement de boxe est une dangereuse équation. Du sparring, oui, mais pas question de se cramer en restant trop longtemps sur le carré magique.
En matière de préparation, chacun se fait sa propre religion, avec souvent une petite idée derrière la tête.
En 1974, à Kinshasa, Ali faisait des footing très spéciaux. Il sprintait, prenait quelques longueurs d’avance à ses équipiers, puis revenait à leur niveau en courant en arrière. Des mouvements extraordinaires chez un homme de 100 kg. Cet exercice favorisait le combat à reculons. Généralement, un boxeur obligé de reculer ne sait que faire de ses jambes, ou il piétine à petits pas… Pour Ali, reculer ou avancer était d’une égale simplicité. Prends ça mister George.
Bref, une diversification des méthodes de torture euh non d’entraînement que le coach n’aurait pas renié. Et vas-y que je t’envoie grimper à la corde. Puis tant que tu y es, tu sauteras dans ce fossé. Ah tiens, je vais t’attaquer avec un bâton et après tu soulèveras des chaises, mon fils.
Heureusement, la carotte est toujours au coin d’une allée des Tuileries. Sacré ballon rond. Non, non, non, trois fois non, « la pelota no se mancha ».
-> Aller plus loin : le site du coach. Lui écrire : contact@momentum8.fr
NZ