Il reste une place. Qui se jette à l’eau avec Carlos ?

Invaincu en 71 combats chez les poids moyens – dont 15 championnats du monde remportés -, l’Argentin Carlos Monzon (87 victoires dont 59 K-O, 3 défaites et 9 nuls sur l’ensemble de sa carrière) a dominé le noble art des seventies.

Sergio Martinez (50 victoires dont 28 K-O, 2 défaites, 2 nuls), son compatriote et successeur, champion WBC des moyens, imagine leur rencontre.

Je le boxerais très prudemment. Monzon était un combattant très intelligent. Il contrôlait bien la distance et montait en puissance à mesure que le combat avançait. Je me serais entrainé et aurais élaboré une stratégie pour un combat de 12 ou de 15 rounds. La moindre erreur m’aurait été fatale. J’aurais été constamment en danger. Je ne l’aurais pas attaqué frontalement, je ne serais jamais resté en face de lui, sous la menace de ses coups de massue. Je me serais d’abord soucié de ma défense avant de penser à attaquer. En phase offensive, j’aurais tout misé sur la vitesse et les angles. Et je n’aurais pas spécialement cherché à le toucher à la tête. J’aurais concentré la plupart de mes attaques au corps. Affronter Carlos aurait sans doute été le combat le plus dur de ma carrière.

Un pronostic ?

NZ