Comme George Foreman, il a subi l’OPA agressive d’Ali sur la couleur noire et essuyé une pluie d’insultes. Contrairement à Big George, il n’a jamais digéré ni pardonné. Jusqu’à la fin, il se sera battu contre Ali et pas avec. Il était comme ça, Joe. Un gars terre à terre, qui n’avait qu’une parole et qui s’arrêtait pour donner un coup de main dès qu’il voyait une voiture en panne sur le bord de la route. Sur le ring, en revanche, ses adversaires avaient beau appeler à l’aide, la locomotive fumante était inarrêtable. Elle emportait tout sur son passage jusqu’à l’arrivée en gare : crochet du gauche, terminus, tout le monde descend.
Podcast également en écoute sur Le Poste Général.
Merci À Don King Malone pour la prod et aux auditeurs pour leur patience…