Tout plutôt qu’un vrai boulot — Tex Cobb (42-7-1)

Culture Boxe

Muhammad Ali v George Foreman

Octobre 1974, Kinshasa, Zaïre.

Mohamed Ali (44 victoires, 2 défaites à l’époque) se prépare à affronter le champion du monde des poids lourds, George Foreman (40 victoires, 0 défaites).

Ce dernier part largement favori : plus jeune, plus fort. Il est invaincu et a remporté 37 de ses 40 combats par KO. Ali, de son côté, a 32 ans et ses dons de virtuose se sont érodés pendant la longue période d’inactivité forcée liée à son refus de combattre au Vietnam.

Avant de se rencontrer, Foreman et Ali se sont mesurés à deux autres grands poids lourds de l’époque : Ken Norton et Joe Frazier. Foreman, expéditif, les a massacré en deux rounds. Ali, lui, s’est battu deux fois contre chacun des deux hommes. Pour le même résultat : une victoire et une défaite, obtenues dans la difficulté.

Pendant sa préparation, Ali affiche pourtant une étonnante confiance. Sur les images de la BBC, on le voit sauter à la corde, travailler au sac, faire du sparring et surtout parler, invectiver, hurler.

Il invente chaque jour un nouveau poème pour moquer son adversaire, vanter son corps parfait ou son habilité gants aux poings :

I’m so fast that last night I turned off the light switch in my hotel room and was in bed before the room was dark.

I done wrestled with an alligator, I done tussled with a whale ; handcuffed lightning, thrown thunder in jail ; only last week, I murdered a rock, injured a stone, hospitalised a brick ; I’m so mean I make medicine sick.

La suite en images…

NZ

Octobre 1974, Ali s’entraîne au Zaïre