Brésil, un siècle de combats
Par cultureboxe le 23 janvier 2010
Contrairement aux apparences, Brésil ne rime pas seulement avec football, samba et caïpirinha. Si les brésiliens aiment – et à juste titre – lézarder sur leurs plages et taquiner le cuir sur le sable chaud, ils n’en forment pas moins un formidable peuple de combattants.
Au Brésil, la diversité n’est pas un vain mot. Sur le ring ou le tatami on en voit aussi de toutes les couleurs avec au choix: Jiu-Jitsu, Vale Tudo (tous les coups sont permis) ou Free Fight, Judo, Capoeira, Muay Thai, Kickboxing, Boxe et tutti quanti.
En traçant un vaste tableau historique des différents arts de combat implantés au Brésil, ce documentaire nous en apprend de belles. Petits extraits, en vrac, pour vous ouvrir l’appétit:
- Sur la capoeira: mélange de techniques de danse et de combat créé par les esclaves. Sous les apparences de la danse, ceux-ci élaboraient de redoutables techniques de combat à l’insu de leurs maîtres
- Sur le Jiu-Jitsu: d’une efficacité létale en corps à corps cet art japonais est devenu brésilien grâce à la dynastie des Gracie. En organisant et en remportant les premiers championnats d’Ultimate Fighting au début des nineties, ces aristos du kimono ont mis tout le monde d’accord. Aujourd’hui, la maîtrise du Jiu-Jitsu – en particulier celle des techniques de combat au sol – est le béaba à connaître pour tout jeune free fighter en herbe.
- Sur le Free Fight, une perle: « si on est bien préparé, ce sport n’est pas vraiment dangereux » Avis aux amateurs…
- Et le Noble Art, bien entendu, qui avec ses cousins les autres sports de combat occupe une place de choix dans les projets de développement social visant à offrir un horizon moins précaire à la jeunesse sacrifiée des favelas.
NZ
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